Depuis toute petite, Alice vient passer toutes ses vacances et une bonne partie de ses week-ends dans la maison familiale, à Grand-Piquey, sur la presqu’île du Cap-Ferret. Ses grands-parents sont de fiers bordelais mais ses parents se sont installés à Paris pour des raisons professionnelles. Alors, elle passe ses journées à attendre le moment où elle va pouvoir revenir sur la presqu’île. Parce que la plage, et plus précisément celle des Hirondelles, l’une des plus belles du Bassin, pour elle, c’est là où tout se passe et où tout se construit. Tout ? Pas vraiment puisque c’est à Paris, sur les bancs, ou plutôt dans les cuisines, d’une prestigieuse école hôtelière qu’elle rencontre Jérôme. Elle l’amène ici un été et là, il a un coup de foudre… pour Alice comme pour le Bassin.
Après leurs études supérieures, Alice avec un master en hospitality management en poche et Jérôme avec des diplômes en management hôtelier, la première se lance dans le secteur de l’hôtellerie-restauration tandis que le second entame une carrière en revenue management et réservation dans l’hôtellerie de luxe à travers l’Europe, fort de compétences solides en optimisation du chiffre d’affaire, revenue/yield management, commercialisation digitale et gestion de la relation client.
Mais voilà, le Bassin reste dans un coin de leur tête et il faudra bien une crise sanitaire et un confinement pour qu’ils décident définitivement de changer de vie et de venir s’installer ici, d’abord dans la maison de famille. C’est là qu’ils apprennent que les grands-parents d’Alice, trop âgés pour l’entretenir, veulent vendre. C’est un déchirement. Alice et Jérôme essaient de les convaincre de plutôt la mettre en location une bonne partie de l’année pour en tirer les revenus nécessaires à sa sauvegarde. Ils cherchent une solution de gestion locative, d’intendance et de conciergerie pouvant les aider à faire face à la situation. Ils n’en trouvent pas, du moins pas dans leur budget, pas à l’année et pas avec la qualité qu’ils souhaitent quand même offrir à leurs locataires.
Ils achètent donc leur maison à Arès et pendant 2 ans, ils s’occupent de la résidence de famille eux-mêmes, font les ménages, l’entretien du terrain, l’accueil des locataires, la blanchisserie, tout en continuant à travailler pour leurs employeurs respectifs. Malgré ce rythme effréné, cela ne suffira pas, à deux, ils ne peuvent pas tout faire. La maison est vendue mais elle leur laisse un bel héritage : la volonté farouche que cela n’arrive pas à d’autres familles du Bassin et l’idée d’ouvrir une conciergerie privée, habitués qu’ils sont aux exigences les plus strictes, désireux de faire vivre le Bassin toute l’année et impatients de partager leur passion pour ce lieu dont ils entendent bien protéger l’identité et l’authenticité.
« Nous retrouvons dans la Loge du Bassin tout ce que nous aimons : le Bassin, bien sûr, mais aussi une relation humaine forte avec les propriétaires, les locataires et les prestataires, l’idée que nous servons à quelque chose et que ce que nous faisons permettra peut-être à certains de garder la maison de famille dans la famille en l’optimisant et en en tirant un revenu, le partage, les valeurs… Nous avons été nos propres premiers clients, nous savons donc ce que nous voulons pour vous. C’est tout cela qui nous fait croire en ce que nous vous proposons. »
Jérôme, co-fondateur de la Loge du Bassin